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Al'AsadLion des tempêtes
Al'Asad
Recensement : 04/11/2020
Sourates : 48
Crédits : visenya

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MessageSujet: Les informations complémentaires Les informations complémentaires EmptySam 23 Jan - 18:36


L'univers

DIS à QUI PORTE DOULEUR, JAMAIS ICI CHAGRIN NE DURE. AVEC LE TEMPS, DOULEUR NE DURE.
LE MONDE
LE MYSTéRIEUX ORIENT Pour les habitant·e·s de Jézaléhem, seul le Mystérieux Orient existe. Région du Croissant Fertile, sa position exacte est méconnue, bercée de légendes et entourée de mythes. Si d’autres pays et royaumes existent, nul n’en a jamais vu la couleur et celles·ceux qui ont tenté d’aller au-delà de ses frontières, attirés par des fables prenant place en Syrie, Irak ou Perse, se sont vu·e·s disparaître dans de terribles tempêtes de sable. Ses paysages oscillent entre plaines désertiques subtropicales ou continentales, canyons et étendues graveleuses. Bref, c’est un environnement particulière aride, où la vie s’écoule lentement et où la fraîcheur d’une oasis est toujours la bienvenue.

JéZALéHEM Surnommée l’éternelle ville aux dômes dorés, ses palais somptueux et sérails aux sculptures raffinées en ont fait sa réputation. En effet, les différentes occupations et successions royales ont marqué son architecture, ajoutant constamment de nouveaux édifices ou monuments. Cœur vivant du désert niché sur un plateau proche de la mer, Jézaléhem est aujourd’hui le carrefour du Mystérieux Orient : on dit que jadis, tous les peuples du désert s’y mélangeaient, se côtoyaient dans l’une de ses infinies rues serpentueuses pour se retrouver au bazar. A l’extérieur des remparts se trouvent d’un côté le port ouvert sur la Mer du Vent Salé et de l’autre, le désert. En somme, Jézaléhem vit jours et nuits, bercé par le rythme effréné des gens qui déambulent dans ses runes sinueuses ou qui se prélassent dans l’un de ses nombreux hammams.

FAUNE ET FLORE Très peu d’espèces animales ou végétales survivent dans cet environnement hostile. On trouve uniquement quelques plantes, essentiellement grasses ou xérophytes dont les agaves, yuccas, tubéreuses, racines et épineuses sont les plus fréquentes. La faune s’est adaptée aux contraintes climatiques, partageant les mêmes caractéristiques : peau claire comme les vigognes, oryx, gazelles, fennecs, et guépards des sables, réserves d’eau ou de graisse comme les chameaux, régulation de la température corporelle à l’image des vipères à cornes, scorpions et autres reptiles, vie nocturne comme les rongeurs tels que la gerbille… Le ciel se partage entre différents rapaces prédateurs, allant de l’aigle au faucon, en passant par le vautour. On retrouve également quelques bêtes domestiquées, comme le chien, le chat, le chinchilla ou… le tigre Rajah du sultan.

LA MONARCHIE
LE SULTAN Iel est le monarque régnant sur Jézaléhem et ses environs. A la différence d’autres monarchies, son titre n’est pas transmis automatiquement à son premier héritier·ère, et peut donc être disputé par l’ensemble des princes·ses. L’enjeu est alors d’obtenir le plus de soutiens parmi la cour afin de garantir l’entière loyauté du peuple et forcer ses adversaires à abdiquer. En cas de désaccord, un duel est organisé entre les prétendant·e·s afin de déterminer le·a·quel·le sera le·a plus à même de gouverner. Les femmes tout autant que les hommes peuvent monter sur le trône, et son appelées sultanes. Pour autant, l'Histoire n'en compte actuellement aucune...

LA COUR Elle est essentiellement composée de l’assemblée des vizirs, réunis autour du Grand Vizir. Il est le bras droit du sultan, que ce soit en matière de diplomatie ou de stratégie militaire puisqu’il est également à la tête de l’armée des Janissaires. Tout comme pour ses semblables, il est de coutume de s’adresser à lui en le surnommant « Pacha » (ex : Amin Ibn Mehmet Pacha). Le reste de la cour se compose de nobles et des plus riches marchands de la ville, côtoyant les chef·fe·s des quatre quartiers de Jézaléhem, les Khân. A la différence des vizirs, les Khân peuvent autant être des hommes que des femmes.

LES JANISSAIRES Leur statut d’élite du royaume a fait la renommée de la garde royale. A la fois soldats d’infanterie et gardes du corps de la famille du sultan·e, leur entraînement est particulièrement complexe et éprouvant, rendant la sélection très stricte. Si ses rangs sont ouverts à tous, on retrouve majoritairement parmi les Janissaires des fils de nobles ayant pu bénéficier d’un entraînement minutieux dès l’enfance, garantissant ainsi leur admission. En outre, tous ont fait vœu de célibat (mais pas de chasteté) et renoncé à leurs titres ou propriétés. Seuls les hommes peuvent devenir Janissaires.

LA RELIGION
AL’ASAD Selon les croyances, le monde serait né du rugissement du dieu-lion, dont la constellation est la plus visible de tout le ciel étoilé. Unique divinité du Mystérieux Orient, il est décrit comme vorace, arrogant, difficile à satisfaire et terriblement impartial. Il est celui auquel rien n’échappe, qui s’amuse du sort des humains, dessinant l’avenir dans le sable avec ses griffes. Il n’est d’ailleurs pas réputé pour ses interventions et encore moins bienveillantes. Il n’est pas coutume de le vénérer ou de l’adorer.

L’ASTROLOGIE L’astrologie tient une place centrale dans les croyances et superstitions Jézaléennes, que l’on considère être l’expression de la volonté divine. Chaque étoile a sa signification et les signes venus du ciel (éclipses, phases de la lune, comètes…) sont interprétés de façon plus ou moins favorable, permettant d’entrapercevoir son destin. Ainsi, il est de coutume de consulter son horoscope à chaque étape importante de la vie ou d’interroger les astres lorsqu’une décision importante doit être prise. C’est ce qui explique pourquoi les astrologues et astronomes sont élevé·e·s au rang de prêtres·se·s, appelés Cheikhs, vivant en petites communautés dans des monastères, les Hadiths. A leur tête se trouve le·a Raselasad, grand·e astrologue de Jézaléhem. Tou·te·s possèdent un outil de lecture et de mesure des étoiles, un astrolabe, et partagent leurs prédictions directement dans la rue. D’ailleurs, leurs cérémonies se rapprochent le plus souvent du spectacle ou du récital de fables…

LA MORT La coutume veut que le corps des défunts soit incinéré pour que leur chair retourne à la poussière du désert et que leur âme puisse rejoindre les cieux. Une fois élevé, l’esprit des morts est dévoré par Al’Asad, alimentant ainsi son corps céleste. Les personnes jugées impures par les astrologues sont quant à elles enterrées à même le sable pour ne pas souiller le dieu-lion et déchaîner sa colère.

LA VIE QUOTIDIENNE
LES USAGES Les Jézaléen·ne·s sont des gens extrêmement respectueux·ses. Ayant une haute estime d’eux·elles-mêmes, iels s’attachent à ne jamais se déshonorer ou s’aventurer sur des chemins trop sinueux. Dans la vie de tous les jours, il est de coutume de recevoir ses invités avec le plus grand soin, de les accueillir de la même façon que l’on recevrait le·a sultan·e chez soi. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi les repas et banquets sont toujours très copieux et épicés (le safran, jasmin et autres épices étant très onéreux). Ne permettant pas de se désaltérer, l’alcool tient une place secondaire face aux boissons infusées comme le thé ou la tisane. La mode est tout autant un moyen de mettre en avant sa richesse ou son statut que de se protéger de la chaleur désertique du Mystérieux Orient : souvent amples, de couleurs claires et vives, les tuniques, robes et sarouels sont richement brodés dans du satin, lin ou soie. Les hommes portent généralement un turban assorti et les femmes un châle sur la tête afin d’éviter les insolations.

LA PLACE DES FEMMES Les femmes jouissent de nombreuses libertés, échappant au destin contraignant que leurs sœurs d’orient peuvent connaître. Le mariage reste une affaire complexe : en effet, bien que l’amour soit considéré comme le plus sacré des sentiments, l’union entre deux individus reste une affaire de transaction. On échange la main de sa fille contre une dote monétaire, matérielle ou animale. Pour éviter les drames sentimentaux, certaines jeunes filles choisissent elles-mêmes de vivre dans des harems, attendant que leurs parents leur trouvent le bon époux. D’ailleurs, les hommes n’ont pas non plus le luxe de pouvoir choisir leurs futures femmes…

LA MéDECINE Le Mystérieux Orient est une région du monde particulièrement évoluée en termes de médecine. Ici, les hospices sont monnaie courante depuis de nombreuses années. L’art de la guérison est particulièrement respecté, tout comme la connaissance des plantes médicinales ou de l’anatomie. Véritable université à ciel ouvert, Jézaléhem a même instauré un système d’habilitation, permettant aux gens d’exercer en médecine physique ou psychologique. Une autre particularité du système de santé est sa quasi-divinisation, justifiant l’existence d’un code éthique très stricte : par exemple, les hôpitaux publics ont pour principe d’accueillir des patient·e·s venus de tous horizons, qu’iels soient bienveillant·e·s ou hors-la-loi.

DISCRIMINATIONS A Jézaléhem, la couleur de peau ou le sexe ne sont pas des sujets de discrimination. En revanche, l’opinion concernant la magie et le sort des djinns, le mode de vie nomade ou bien la fidélité aux al-Mujus sont autant de points divisant la population. L’homosexualité est illégale et sévèrement punie, tout comme l’esclavage.

LA MAGIE
LE CINQUIèME éLéMENT Considérée comme un élément à part entière par les nomades, la magie serait, d’après les légendes, une force astrale s’écoulant de la voie lactée. Si elle s’est asséchée au fil du temps et des croisades, cette source continuerait d’abreuver le désert, liant chaque dune entre-elles. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut le surnom de « sable », lorsque l’on parle de la magie qui coule dans le sang des djinns.

L’APAISEMENT L’apaisement est un procédé inventé par les mages et templiers, permettant de couper un djinn de son lien avec le sable. Il consiste à souder des bracelets gravés de runes aux poignets d’une personne, annihilant totalement ses pouvoirs. Il est cependant possible de s’en séparer en prononçant le nom de son·a créateur·rice à l’envers. La plupart des apaisé·e·s trouvent leur sort horrible et invivable tant la magie fait partie de leur être, mais tel est le prix qu’iels doivent payer pour pouvoir vivre en toute légalité à Jézaléhem. Il est de coutume d’orner ces menottes afin d’oublier le supplice qu’elles infligent à leur porteur·se, en faisant des bijoux à part entière.

LA SéQUESTRATION Celles et ceux qui refusent l’apaisement fuient généralement vers Zinar Mijûl et vivent dans la clandestinité la plus totale, risquant à tout moment de subir le rite de la séquestration. Véritable condamnation à mort, la séquestration est un rituel par lequel un djinn est emprisonné·e à vie dans une lampe, bouteille ou autre flacon. S’iel ne pourra jamais s’échapper, il est cependant possible de le·a libérer en brisant l’objet qui l’entrave. Souvent très reconnaissant·e·s envers leurs libérateur·rice·s, les djinns se lient ainsi à elles·eux par une dette éternelle très avantageuse… C’est ce qui explique pourquoi de nombreux voleur·se·s tentent de revendre ces artefacts à prix d’or au marché noir.
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